Moment Of Perfection

Jeudi 24 mars 2011 à 15:45

 Il suffit de peu
Pour que de cette boîte bien rangée
Surgissent de nouveau
Ces images et sensations
Si douces avec leurs charmes passés
Si cruelles et dangereuses aussi.
 
[Il y a des vides qui ne peuvent être comblés que par les personnes qui les ont créés]
 
Alors quand au bout
De tant de mois
Il resurgit dans la réalité
Tout est chamboulé
Tout est à recommencer

Et sous cette voix de raison
Qui veut que les souvenirs
Restent ce qu'ils sont
Il y a cette tentante mélodie
Qui voudrait que tout recommence.

[Il y a eu le silence puis sa voix, il y a eu le vide puis son corps, il y a eu la nuit puis son regard]

$La vie sans lui parait vide de sens et de folie, il y a des personnes dont on ne peut se défaire$

Commentaires

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Par drull le Jeudi 24 mars 2011 à 16:38
Oups....... je crois me reconnaitre...^^ si on le mets au féminin !!!
Par Lux le Mercredi 30 mars 2011 à 23:09
Il y a des personnes dont on ne se défait jamais...
C'est comme si aujourd'hui tu étais entrées dans mes pensées pour dire cela.
J'ai perdu télement d'amours... que j'ai décidé de me fermer à tous les autres.
En tout cas c'est tres joliment ecrit. Je lis et j'aime
Par Le Glandeur le Samedi 23 juillet 2011 à 21:12
Ah ! J'ai souvent réfléchi à ça moi aussi ces derniers jours.
On tombe amoureux, et on donne beaucoup. Beaucoup. L'autre s'en va et il reprend. Bien plus que ce qu'il a donné.
Alors il y a le vide, partout. Ce vide qui bouffe tout, et surtout l'énergie. Amorphe bonjour !
Longtemps après on sait que ce qu'il a laissé, cet autre déserteur, c'est toujours là : ce vide ! Mais est-ce que c'est vraiment du vide ?
Alors ?
L'autre, en vivant là, tout près de nous, a laissé dans nos corps-jardins des graines de toutes sortes. Peut-être qu'elles écloront, qui sait ? Il y a des traces de lui, d'elle, d'eux, de leurs rires, de leurs peurs. Tout un monde qui peuple. L'autre qui s'en va ne pars jamais vraiment, il nous a changé pour toujours en laissant toute une caravane de bohémiens vagabonder dans l'architecture de nos nerfs. Quelque part entre le cœur et le système d'irrigation de nos cerveaux fatigués, sur les routes de sel qui mènent à la sueur et aux larmes, sous les ongles qui venaient labourer d'amour une peau trop brulante : il est là, des morceaux de lui, puzzle-bonhomme qui ricoche et s'accroche.
Et on est déjà plus les mêmes. Il a rien volé. On s'est juste métamorphosés au contact rugueux des peaux qui cherchaient la pose amoureuse.
Au pire, ce vide c'est rien que de l'innocence qui a fondu.
 

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